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L'exercice musculaire est une succession de gestes, parfois répétitifs, qui fournissent un travail mécanique.
Ces gestes sont le résultat de contractions musculaires effectuées dans le cadre d'un programme moteur dirigé et contrôlé par le cerveau. Ce programme est différent selon le sport pratiqué et selon la finalité de chacun. Ces contractions musculaires mobilisent plus ou moins d'énergie mais pas dans des proportions faramineuses.
Ils augmentent plus ou moins en fonction :
La marge est très large pour tous les sports. Une partie de tennis fait dépenser de 150 à 400 calories ou plus par heure. Un footballeur qui se promène sur le terrain élimine 100 calories (en 1 heure) tandis qu'un autre qui se donne à fond en dépense facilement 1000.
C'est pourquoi toutes les échelles de dépenses généralement données pour tel ou tel sport sont très aléatoires et peu fiables.
L'organisme puise dans ses réserves et les reconstitue. On mange spontanément plus dans les heures ou les jours qui suivent une compétition.
Les protéines sont des constituants essentiels des muscles. Les besoins sont plus élevés chez les sportifs d'endurance : 1,5 à 1,7 g par kilo de poids.
Mais pour ceux qui pratiquent un sport d'endurance pendant leurs loisirs, 2 ou 3 heures par semaine, les besoins ne sont pas modifiés. Les besoins des sportifs de force (musculation, poids) sont de :
la prise quotidienne de potions magiques de protéines n'est pas justifiée et peut s'avérer dangereuse car l'élimination urinaire d'azote et de calcium est alors très augmentée
à l'heure actuelle, aucun travail scientifique ne justifie que l'on prenne des acides aminés en supplément.
ces besoins sont couverts aux 2/3 par l'alimentation, le reste par des suppléments de protéines de haute valeur biologique, soit 1 g par kilo et par jour.
Une activité physique intense de plus de 30 minutes mobilise les triglycérides de réserve dans les cellules adipeuses. Les acides gras se libèrent et fournissent de l'énergie. Il faut environ 10 à 20 minutes pour que ce processus se mette en route et prenne le relais des glucides. Mais, en même temps, cette dégradation des acides gras libère des radicaux libres. Il est important que l'alimentation soit suffisamment riche en anti-oxydants.
Il n'est pas conseillé aux sportifs d'augmenter pour autant la quantité de lipides de leur alimentation. Le quota de 30 à 35 % des calories quotidiennes reste valable pour eux également.
C'est le nutriment le plus important, surtout pour les exercices de longue durée. Les glucides sont des fournisseurs d'énergie immédiate et à plus long terme. Le glycogène, glucide de réserve, s'épuise plus ou moins vite selon l'intensité de l'effort. Le fameux " mur des 30 km " dans un marathon, qui se traduit par des douleurs violentes des quadriceps, vient de l'épuisement glucidique à cause d'une course démarrée trop vite. Le régime dissocié " scandinave " (3 jours d'alimentation avec 50 % de calories glucidiques, puis 3 jours avec 70 % de calories glucidiques) est réservé aux sportifs de haut niveau.
Un repas de pâtes, pris entre 8 et 12 heures avant une compétition, est fort utile pour augmenter de facon importante les réserves de glycogène. Il est important que ce repas soit terminé 3 heures avant le début de l'effort de facon à ce que l'estomac soit vide.
Un apport de glucides à index glycémique élevé, sous forme de ration d'attente, absorbé par petites quantités 1 heure avant le début de l'activité renforce l'économie du glycogène stocké dans le foie.
Pour tous les exercices de plus d'1 heure, la prise d'une boisson riche en glucides, sels minéraux et vitamines est tout à fait conseillée. Elle doit contenir 30 à 100 g de glucides par litre et être absorbée par 150 à 300 ml toutes les 15 à 30 minutes. Cette boisson sucrée est également nécessaire après l'exercice. Elle permet la resynthèse du glycogène musculaire.
L'exercice musculaire s'accompagne de pertes d'eau, de sels minéraux et de vitamines qui peuvent être importantes.
L'eau est éliminée par la respiration et surtout par la transpiration. Les quantités sont en fonction de la durée et de l'intensité de l'exercice.
On transpire beaucoup parce qu'on produit beaucoup de chaleur. L'évaporation de la sueur à la surface de la peau permet d'éliminer cette chaleur. La température du corps peut s'élever jusqu'à 39 ou 40°C.
Lors d'un footing, un sportif peu entraîné peut perdre de 0,5 à 1 litre d'eau par heure. Pour un marathonien de haut niveau, c'est de 1,5 à 2,5 litres. Au cours d'un match de foot ou de tennis, des joueurs professionnels peuvent éliminer jusqu'à 4 ou 5 litres par match.
La déshydratation perturbe les systèmes cardiovasculaires et thermiques et diminue ainsi les performances.
Une déshydratation de 4 % du poids corporel est dangereuse : elle peut favoriser un accident grave, parfois mortel, comme le coup de chaleur. La manipulation du poids avant une compétition (judo, boxe, etc) qui passe par des séances de sauna est tout à fait dangereuse car elle induit obligatoire une déshydratation déjà avant la compétition.
Il est indispensable de :
Les quantités sont en fonction de la durée et de l'intensité de l'exercice et de la chaleur ambiante :
L'eau minérale ou du robinet est bien évidemment la composante essentielle de toute boisson. Certains nutriments peuvent y être ajoutés en fonction des pertes.
Sodium, chlore et potassium Ces trois minéraux sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme au cours de l'exercice musculaire.
L'apport alimentaire habituel est en général suffisant puisqu'il dépasse largement les besoins en sel et en potassium. Il y a des pertes plus ou moins importantes, en fonction de la quantité de sueur produite.
L'ajout de sel dans la boisson :
Un supplément de potassium est nécessaire si l'activité physique sportive se déroule à la chaleur :
Le fer est important chez les sportifs pour son rôle dans le transport de l'oxygène par l'hémoglobine. Toute diminution du taux de globules rouges s'accompagne d'une baisse des performances. C'est cette fonction qui conduit nombre de sportifs à absorber des substances (EPO) augmentant le taux de globules rouges.
Les carences en fer s'observent dans la population sportive féminine, dans les mêmes proportions que chez les femmes non sportives. Elles ont les mêmes origines : insuffisance de l'apport alimentaire. Les pertes de fer par la sueur au cours de l'exercice sont minimes.
Les besoins en fer ne sont pas augmentés chez les sportifs. Une supplémentation systématique (souvent pratiquée) est déconseillée car :
Les pertes de sels minéraux et d'oligo-éléments ne sont jamais assez importantes pour justifier une supplémentation systématique chez les sportifs.
A condition évidemment que l'alimentation soit bien équilibrée.
Ce qui n'est pas toujours le cas. Des insuffisances d'apport (fer, zinc) s'observent assez souvent chez les sportifs végétariens.
Les besoins en vitamines hydrosolubles et vitamines liposolubles:
Lorsque l'alimentation est bien équilibrée, que le quota de vitamines est satisfaisant, un complément nutritionnel n'améliore jamais les performances. La production accrue de radicaux libres, pendant l'effort, ne justifie pas une supplémentation systématique
Sauf :
Des carences peuvent exister lorsque l'apport calorique est restreint (gymnastes, danseuses).
Il est conseillé de :