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Une douleur dans la poitrine, d'origine non cardiaque, survient généralement au repos et peut être modifiée (amplifiée ou diminuée) par la palpation (en appuyant sur l'endroit douloureux), la respiration, un changement de position ou encore par la prise d'aliments. Cette douleur se ressent dans n'importe quelle partie du thorax (partie supérieure du tronc, allant du début des côtes jusqu'aux épaules, incluant la partie supérieur de la colonne vertébrale), de facon diffuse ou localisée à un endroit précis.
Les douleurs dans la poitrine se manifestent sous de nombreuses formes, qui vont de la crampe à la sensation de brûlure, en passant par une douleur subite en coup de poignard. Comme elles s'accompagnent parfois aussi d'une sensation de pesanteur et de serrement, elles peuvent se confondre avec un problème cardiaque.
Il est donc utile de savoir que, une fois présente, la douleur d'origine cardiaque ne peut être modifiée par la prise d'aliments ou le changement de position, contrairement à celle d'origine non cardiaque.
Les origines des douleurs thoraciques sont diverses ; voici celles que l'on rencontre le plus fréquememment :
Douleur musculo-squelettique
Douleur pulmonaire
Douleur digestive
Douleur vasculaire
Douleur cutanée (zona)
Douleur musculo-squelettique
Douleur pulmonaire
Douleur digestive
Douleur vasculaire
Douleur cutanée
Faire son propre examen clinique.
Contrôlez votre température, car la fièvre est généralement le signe d'une affection, notamment d'une infection.
Observez si la douleur s'amplifie lorsque vous toussez, lorsque vous crachez ou lorsque vous palpez la zone douloureuse. Vérifiez si vous avez une rougeur, des lésions ou des vésicules apparentes localisées à l'endroit sensible, indices d'un zona.
Notez quelle position ou quels facteurs (p. ex. la prise de certains aliments, d'épices ou d'alcool) provoquent une douleur, l'amplifient ou, au contraire, favorisent sa disparition.
Essayez de changer de position pour voir si cela vous apporte un soulagement et mangez légèrement afin de vérifier si votre douleur est d'origine digestive. Et enfin, n'ignorez pas votre mal sous prétexte d'une douleur faible. Il n'y a pas toujours de corrélation entre l'intensité de la douleur et la gravité du problème.
Se reposer
L'activité physique, en demandant beaucoup d'efforts, risque d'amplifier votre douleur.
Calmer la douleur
Si vous êtes certain qu'il ne s'agit pas d'un problème coronarien, prenez de l'acétaminophène. Un ou deux comprimés (325 mg ou 500 mg) quatre fois par jour, jusqu'à un maximum de 4 g par jour, aideront à soulager la douleur.
En revanche, en présence d'une douleur digestive, l'aspirine, la codéine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens, tels que l'ibuprofène, sont contre-indiqués : ils accentueraient le mal.
Buvez plutôt du lait, qui peut avoir des effets analgésiques à court terme.
En cas de douleur musculo-squelettique, appliquez de la chaleur ou du froid.
Lorsque la douleur est lancinante et diffuse, comme dans l'arthrite, utilisez un coussin chauffant. Mais s'il s'agit d'une douleur aiguë et localisée avec rougeur et enflure, comme dans le cas d'une fracture, appliquez de la glace.
Le médecin vous interrogera pour chercher à déterminer le type de douleur, son emplacement, les facteurs déclenchants, atténuants ou aggravants. Il fera aussi un examen physique complet. Selon ce qu'il soupconne, il pourra vous prescrire une prise de sang, une radiographie, un électrocardiogramme ou d'autres examens plus spécialisés.
Douleur musculo-squelettique
Le médecin prescrira du repos, des applications de chaleur ou de froid, selon l'origine de la douleur, et des analgésiques (du paracétamol et parfois des anti-inflammatoires).
Douleur pulmonaire
Une bonne hydratation, du repos, des médicaments antitussifs et, au besoin, des antibiotiques seront prescrits.
Douleur digestive
La nourriture devra, à l'avenir, être prise en petite quantité en évitant les irritants (café, thé, tabac, alcool). S'il le faut, un médicament antiulcéreux sera prescrit, soit pour neutraliser l'acidité soit pour empêcher sa production.
Douleur vasculaire
L'embolie pulmonaire nécessite une hospitalisation immédiate.
Douleur cutanée
Afin d'éviter que les plaques de zona ne se développent, un antiviral doit être prescrit moins de 72 heures après l'apparition des premières plaques. Le médecin peut aussi prescrire une pommade pour éviter les douleurs qui peuvent perdurer après le traitement du zona.
Dr Luc Trudeau, Hôpital Général Juif, Montréal Guide familial des symptômes sous la direction du Dr André H. Dandavino - Copyright Rogers Media, 2005