L'alcool

L'alcool fait partie depuis toujours de la vie quotidienne dans tous les pays. Il est issu de la fermentation d'un certain nombre de produits (fruits, céréales) qui fournit les boissons alcoolisées et les boissons alcooliques.

Il est presque une institution en France où le culte du vin, boisson alcoolisée la plus consommée, est largement pratiqué. L'alcool est un nutriment métabolisé par l'organisme. Il passe très vite dans le sang. L'alcoolémie (taux de l'alcool dans le sang) est en fonction du nombre de verres absorbés et de la diffusion plus ou moins rapide de l'alcool dans l'organisme.

Consommé en petites quantités, il peut être bénéfique. Absorbé en excès, il devient un poison à l'origine d'une maladie appelée alcoolisme, responsable d'un grand nombre de maladies et de catastrophes de tout ordre.

L'ALCOOL A UN STATUT TOUT A FAIT PARTICULIER

C'est un élément nutritionnel puisque l'organisme est équipé pour le dégrader. En dehors du plaisir qu'il procure, il n'a pas grande utilité dans le corps humain, il n'est nécessaire à aucune fonction : on peut vivre sans jamais absorber un gramme d'alcool. Absorbé en trop grandes quantités, il est nocif à brève ou à longue échéance.

COMMENT FONCTIONNE-T-IL ?

L'alcool est une toute petite molécule qui franchit, telle quelle et vite, la paroi de l'estomac d'abord, de l'intestin ensuite pour passer directement dans le sang et rejoindre le foie. 

Cette absorption est presque instantanée quand on est à jeun. Elle est moins rapide quand l'alcool est dilué dans les aliments d'un repas, surtout quand il y a des graisses.

L'alcool agit immédiatement sur le système nerveux :

il euphorise 

• il désinhibe
• il donne rapidement un coup de fouet mais qui disparaît très vite
• il excite les fonctions intellectuelles mais cet effet est aussi très passager
• il diminue la sécrétion de l'hormone antidiurétique, d'où une sensation de soif due à cette déshydratation. Ce qui incite à boire de nouveau.

Ces effets, ajoutés à la fonction sociale, festive, de l'alcool en crée le besoin et parfois la dépendance. Une consommation modérée, de 5 à 30 g d'alcool, soit l'équivalent de 1/2 à 3 verres de vin par jour, serait protectrice. Les études épidémiologiques montrent que le risque de mortalité cardio-vasculaire est alors réduit.

L'alcool :

• augmenterait l'HDL,  le bon cholestérol,
• diminue le stress et la coagulabilité du sang
• a un effet anti-oxydant donc,moins de risques d'infarctus

COMMENT EST-IL ELIMINE ?

L'alcool subit une série de réactions chimiques qui le dégradent en acide acétique. Celui-ci est ensuite oxydé dans les cellules de l'organisme.
Cette dégradation se déroule dans le foie, grâce à un enzyme spécial, l'alcool déshydrogénase. Mais on fabrique cet enzyme en quantités très limitées. Il peut traiter seulement 80 à 100 mg d'alcool par heure et par kilo de poids. Les femmes en produisent moins que les hommes. Elles sont aussi souvent plus légères. Elles sont donc toujours plus sensibles à l'alcool que les hommes

Au-delà de cette quantité, l'alcool est transformé par d'autres systèmes enzymatiques. Ils sont nocifs pour l'organisme car ils détruisent en même temps des substances essentielles du noyau des cellules, là où se trouvent les chromosomes et tout le patrimoine génétique. Le fonctionnement des cellules est mis en péril : celles du foie et du système nerveux sont les premières atteintes. C'est ce qui se passe en cas d'alcoolisme chronique. L'alcool, absorbé de facon régulière, devient un poison pour l'organisme.

UN GRAMME D'ALCOOL PRODUIT 7 CALORIES

Cette énergie est très peu utilisée par les muscles. Elle ne l'est pas non plus pour lutter contre le froid.
L'impression de chaleur ressentie après une absorption d'alcool et la rougeur viennent de la dilatation des vaisseaux sanguins périphériques.
Elle est très momentanée. 5 % de l'alcool absorbé est évacué dans la respiration. C'est sur ce phénomène que l'Alcootest fonctionne.

Alcool et métabolisme

L'alcool est un élément nutritionnel qui n'est pas vraiment nécessaire à l'organisme. Néanmoins, 65 % des hommes et 30 % des femmes en consomment.

Absorbé en petites quantités, c'est-à-dire à raison de : 3 à 4 verres par jour de boissons alcoolisées, soit : 40 g d'alcool par jour pour les hommes, l'équivalent d'1/2 de vin à 10 % Vol, pris en quantités fractionnées ; . 25 à 30 g pour les femmes, soit 1/3 de litre de vin.

Il est plutôt bénéfique. En tout cas, il ne fait pas de mal.  Il :

• procure du plaisir 
• donne un coup de fouet : on se sent beaucoup mieux, surtout si l'on est fatigué 
• euphorise, remonte le moral 
• excite les fonctions intellectuelles : " on carbure " mieux 
• fait également lever les inhibitions : bien des timides trouvent dans un verre le moyen de faire tomber cette barrière  
• beaucoup d'hommes prennent un verre pour conforter une puissance sexuelle défaillante.

Même à petites doses, l'alcool est à éliminer en cas de :

• lipides et de triglycérides sanguins trop élevés ; 
• prise d'anti-dépresseurs ou de tranquillisants car il augmente leur action ;
• allaitement : il passe directement dans le lait.

Avant l'âge de 15 ans, on ne doit jamais autoriser l'alcool à un enfant.