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L'excès de poids a de multiples origines où la physiologie, la psychologie, les circonstances de la vie, l'environnement se mêlent. En fait, tout est bon pour manger plus que l'on dépense. Mais c'est lorsqu'on laisse les kilos s'accumuler que, bien évidemment, on devient obèse.
On a toutes les raisons de prendre du poids. Surtout dans une société où " il est interdit d'interdire ".
L'hérédité existe, on le sait depuis longtemps. La recherche est frénétique en ce domaine.
Le risque de devenir gros :
On pense que plusieurs gènes de " susceptibilité " sont impliqués mais que les facteurs biologiques, psychologiques, culturels et environnementaux renforcent ou diminuent, ou peuvent même supprimer les risques génétiques.
En effet, l'augmentation actuelle de la fréquence de l'obésité ne vient pas d'une soudaine mutation génétique.
Non seulement cela n'est pas du tout vraisemblable, mais des études montrent, par exemple, que les aborigènes australiens urbanisés deviennent obèses et retrouvent un poids normal lorsqu'ils reviennent dans leur milieu naturel.
Depuis des millénaires, la sélection naturelle a favorisé les individus capables de mieux stocker l'énergie sous forme de graisses pour survivre aux famines. Les hommes des cavernes chassaient, cueillaient, se battaient et ne mangeaient pas tous les jours. Tout cela est fort loin mais on a les mêmes gènes.
Sédentarité, abondance et diminution des besoins énergétiques ont bouleversé la donne.
On a récemment identifié un nouveau gène, impliqué dans la dépense d'énergie. Ce qui expliquerait pourquoi certains deviennent obèses en mangeant quasi normalement. C'est qu'ils dépensent moins d'énergie pour fonctionner.
On trouvera peut-être un jour le moyen de modifier les gènes responsables. Pour le moment, cela n'existe pas.
Les études montrent que les obèses ont tendance à manger davantage le soir qu'en première partie de journée.
L'organisation sociale actuelle favorise d'ailleurs le dîner tandis que petit déjeuner et déjeuner sont plus ou moins escamotés. Les nutriments sont stockés sous forme de graisses dans les adipocytes en fonction de l'activité physique et de l'état physiologique.
Le soir :
Quand la dépense d'énergie, celle utilisée par l'organisme pour fonctionner et maintenir la température du corps est égale à l'énergie contenue dans les aliments consommés, le stock de graisse est stable.
C'est mathématique : " apports " = " dépenses " = poids stable.
C'est toujours le décalage entre des apports énergétiques trop élevés et une dépense énergétique trop faible qui est à l'origine de l'obésité.
Pourtant, on mange en moyenne moins et moins gras qu'il y a 10 ans : 113 calories par jour.
Mais malgré toutes les campagnes d'informations, malgré la consommation de produits allégés, malgré les régimes innombrables suivis, abandonnés, repris (plus de 30 % de la population fait un régime au moins une fois par an !), la fréquence de l'obésité ne cesse de croître.
Les dernières études publiées montrent que la sédentarité est en fait la grande responsable car c'est elle qui fait diminuer la dépense. Tout, dans la société actuelle, se ligue pour que le confort soit de plus en plus grand.
Ce cocon dans lequel nous aimons vivre diminue insidieusement la dépense énergétique. Des ascenseurs à la climatisation, y compris dans les voitures, le corps n'a plus vraiment d'efforts à faire pour se mouvoir, pour adapter sa thermogenèse.