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L'iode est un élément assez rare dans la nature. Les réserves se trouvent dans les océans. Son cycle passe par l'évaporation et sa retombée avec les eaux de pluie.
L'iode est un des composants des hormones thyroïdiennes.
Ces hormones contrôlent, dès la vie foetale, tous les processus de croissance et toutes les grandes fonctions vitales. Le moindre déficit entraîne de graves anomalies fonctionnelles. Pendant la vie intra-utérine, le cerveau est le premier touché car il a de grands besoins en hormones thyroïdiennes.
Le manque d'iode a pour conséquence :
Ils sont beaucoup plus élevés chez les femmes pendant la grossesse.
Apports nutritionnels conseillés :
mg/jour |
|
Enfants de 1 à 3 ans |
90 |
Enfants de 4 à 6 ans |
90 |
Enfants de 7 à 10 ans |
120 |
Adolescents et adultes |
150 |
Grossesse |
200 |
Allaitement |
200 |
Elle existe dans le Tiers-Monde. Elle fut dramatique jusqu'à la deuxième moitié du XXème siècle dans toutes les régions pauvres en iode, c'est-à-dire les régions montagneuses. D'où l'expression populaire " crétin des Alpes ".
Elle est beaucoup moins fréquente à cause :
Néanmoins, elle existe encore ponctuellement dans les Pyrénées, les Landes, le Massif Central, la Franche-Comté et l'Alsace :
Aliments riches en iode
mg/100 g |
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Algues |
700 000 |
Hareng fumé |
100 |
Poissons |
10 à 40 |
Coquillages |
5 à 40 |
La teneur en iode des autres aliments est extrêmement variable selon les régions.
On a tout intérêt quand :
à utiliser systématiquement du sel de table enrichi en iode.
Il est actuellement enrichi à raison de 15 à 20 mg par kilo, ce qui est insuffisant. Mais c'est mieux que rien !
L'AFSSA (Agence Francaise de Sécurité Sanitaire des Aliments) a émis, en juin 2000, une recommandation incitant à enrichir le sel de 15 à 20 mg d'iode par kilo.
Mais étant donné le risque de toxicité d'une surcharge en iode, il ne faut pas absorber n'importe quel complément alimentaire.